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Te connais-tu vraiment ?

Chère lectrice, cher lecteur,

Aujourd'hui, j'aimerais te parler de la connaissance de soi.

"Connais-toi toi-même". Facile à dire. Sauf que parfois, nous croyons nous connaître... jusquà ce que nous réalisions qu'on s'est raconté des histoires pendant des années (et pas toujours les plus sympas).

Pendant longtemps, j'ai cru savoir qui j'étais, ce que je voulais, pourquoi je le voulais. J'avais une idée très claire de ce que je voulais montrer aux autres. Mais en commençant à travailler sur moi, j'ai dû admettre que je ne me connaissais pas si bien que ça. Et surtout je n'avais pas vraiment conscience du rôle de mon égo (aussi appelé mon mental, mon petit hamster, de mon bêta, appelle-le comme tu le souhaites😀).

Et toi, te connais-tu vraiment?


Pendant longtemps, j'ai vécu avec des croyances bien ancrées. Certaines m'avaient été transmises par ma famille, d'autres par des figures d'autorité comme l'école. Soyons clair : ces personnes pensaient bien faire, bien sûr. Il n'y a aucun jugement dans mes mots. Néanmoins, ces croyances, je les ai intégrées et elles sont devenues des vérités pour moi :

  • je devais être forte en toutes circonstances. Ne jamais montrer de faiblesses pour ne pas donner prise sur moi;

  • je devais cacher mes émotions car il ne faut pas montrer sa tristesse, sa colère, ses peurs...;

  • je devais suivre ce que ma famille me disait : ils savaient mieux que moi ce qui était bon pour moi...

Ces croyances semblent banales. Parfois, elles paraissent logiques, rationnelles. Mais elles ont un impact profond sur nos relations, nos décisions et surtout sur notre dialogue intérieur. Tu sais, cette petite voix qui juge, qui critique, qui sabote.


Et c'est justement cette voix-là que j'ai explorée dans un autre article "es-tu doux avec toi?" (https://www.lestribulationsdenana.com/post/es-tu-doux-ce-avec-toi). Parce qu'au fond, se connaître, c'est aussi apprendre à s'adresser à soi avec plus de compassion. Pas juste se décortiquer intérieurement mais se tenir la main dans les moments de doute. Etre doux avec soi est déjà un acte de connaissance de soi.

"Nos croyances ne disent pas qui nous sommes. Elles racontent ce qu'on a vécu."

Et au-delà des croyances, il y a toutes mes blessures, nos blessures. J'ai identifié avec le temps certaines réactions automatiques quand mes blessures profondes étaient activées notamment mes blessures d'injustice, d'abandon et de trahison.

A l'époque, je ne faisais pas le lien entre ce que je vivais et mes réactions parfois démesurées :

  • répondre à mon chéri par sms le soir alors même que j'étais fatiguée par peur qu'il se sente délaissé et me quitte ;

  • me mettre dans une colère noire quand je trouvais quelque chose de particulièrement injuste...

  • me mettre au karaté ou vouloir faire du droit car j'avais vécu une situation particulièrement injuste au collège : mode protection activé.

"Nos blessures sont souvent les ouvertures vers les meilleures parties de nous-mêmes." David RICHO

C'est grâce à la pleine conscience, et plus particulièrement à la pleine conscience intégrative que j'ai découverte dans le cadre de la formation Rese7 de François Lemay, que j'ai pu commencer à :

1/ Identifier mes croyances et me demander si j'avais encore envie d'y croire :

  • je suis nulle en maths,

  • je ne suis pas créative,

  • je dois toujours être forte,

  • je dois faire plaisir coûte que coûte...

2/ Observer mes différents schémas répétitifs et les blessures qui les activaient :

  • me mettre en colère ou fuir face à l'injustice

  • besoin de revanche en cas de trahison

  • pleurer ou bouder quand je me sens abandonnée..

3/ Reconnaître mes addictions et aversions :

  • addiction à la reconnaissance dans certaines situations

  • addiction à la performance

  • aversion du rejet

  • aversion du désamour

  • aversion de la vulnérabilité...


Alors non je n'ai pas eu un grand flash spirituel. Je ne suis pas devenue illuminée (enfin...pas encore😀😀). Je suis même encore loin de tout savoir sur moi. Mais aujourd'hui, je commence à me connaître beaucoup mieux. Et ça change tout. Comprendre mes réactions, voir ce qui se cache derrière mes émotions, ça devient presque un jeu. Régulièrement je me demande : "Tiens, qu'est-ce que ça vient chercher au fond de moi cette situation?".

Désormais, je prends la responsabilité de ce que je vis et je ne rejette plus sur les autres ce qui se passe dans ma vie. Ils n'ont plus ce rôle du "méchant". Ils appuient juste sur mes blessures et pour cela, je les en remercie car ça me permet de les voir, de les accueillir et d'essayer de les guérir.

J'ai vécu une situation récemment avec ma sœur qui a dû faire euthanasier sa chienne de 14 ans. Une épreuve difficile. J'ai été là pour elle et pour mon petit neveu. Mais cela m'a ramenée 13 ans en arrière à la perte de mon chien et à la même décision que j'avais dû prendre. Je croyais cette douleur guérie et pourtant ... Je me suis surprise à ressentir à nouveau cette tristesse, cette culpabilité, ce sentiment d'abandon. Et aujourd'hui, grâce à cette épreuve, je peux le voir, le ressentir et avancer.

Je vais "désillusionner mes illusions" 😀. Je découvre que bien des comportements sont dictés par mes perceptions. J'apprends chaque jour à les observer, à les comprendre, en méditant, en respirant dans l'instant.

C'est un jeu de lutte incessant avec mon égo qui adore ce qui est connu. Il déteste l'inconnu. Il s'accroche à mes anciens schémas. Mais à force d'observation, on peut sortir du mode pilote automatique.


Toutefois, travailler sur ses blessures n'est pas confortable. Parfois, c'est même carrément inconfortable. Mais c'est provisoire. Le vrai inconfort, c'est de les laisser diriger notre vie sans même nous en rendre compte.

Et surtout, personne ne peut les guérir à notre place. Les médecins, psychologues et autres professionnels peuvent nous soigner, nous accompagner mais nous seuls pouvons nous guérir. Ce pouvoir-là est uniquement entre nos mains.


Se connaître c'est donc tout cela : c'est accepter d'aller voir au-delà de nos apparences et de voir ce qui nous fait mal, ce qui nous fait réagir fort ou ce qu'on évite. C'est se poser des questions simples mais puissantes :

  • est-ce que ce que je crois de moi est réel?

  • ou est-ce juste une protection, une vieille histoire que je me raconte?

Il n'est pas utile de se remettre en question toutes les cinq minutes (ce n'est pas une compétition de développement personnel😀). Mais en mettant un peu de lumière sur nos actes, nos pensées, nous pouvons faire des choix plus conscients :

  • choisir ce qu'on garde,

  • choisir ce qu'on souhaite transformer

  • et choisir d'avancer plus librement, plus légèrement.


De toute façon,

"Ce que l'on ne veut pas savoir de soi-même finit par arriver de l'extérieur comme un destin." Carl Gustav JUNG

Et toi, quelle croyance mériterait aujourd'hui d'être doucement remise en question? Pas pour la juger ou t'en débarrasser à tout prix. Juste... pour te demander si elle est encore vraiment utile.

Je serai vraiment ravie que tu me partages tes réflexions, en commentaires ou en message privé.

Et surtout


ENJOY YOUR LIFE


Avec tout mon amour,

Nana


POUR ALLER PLUS LOIN :

Livres :

"Qui es-tu" de Lise Bourbeau

"Les cinq blessures qui empêchent d'être soi-même" de Lise Bourbeau

"Qui serais-je sans mon histoire?" de Byron Katie



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