Chère lectrice, cher lecteur,
Aujourd'hui, j'ai envie de faire un post différent des autres. A la faveur de ma dernière prise de conscience avec la nouvelle formation de François Lemay, "Reset X", que je suis depuis mardi dernier, j'ai eu envie de m'engager encore plus fortement dans la démarche de non-jugement.
Tu vas sans doute me demander ce qu'est précisément le non-jugement et tu te poses peut-être certaine de ces questions :
"Est-ce que cela signifie que tu n'auras plus d'avis?" : je te rassure : être dans le non-jugement ne signifie pas ne plus avoir d'avis.
"Est-ce que cela signifie que tu deviendras béni oui-oui?" : non plus.
"Est-ce que cela signifie que si la personne en face a tort, tu la laisseras gagner?" : mais qui a tort et qui a raison? Peux-tu réellement parler de victoire quand une discussion est engagée entre deux personnes. Pourquoi aurais-je plus raison que la personne en face de moi et sur la base de quels critères?
A cet instant de ma vie, mon plus grand besoin est la paix, la tranquillité d'esprit, l'amour. Je n'ai donc plus envie de me focaliser sur autre chose.
"Ce sur quoi tu portes ton attention, prends de l'expansion et deviens ta création".
M'engager dans le non-jugement signifie, selon moi, ne plus critiquer ce que les personnes autour de moi disent, qu'elles soient dans mon entourage proche (comme mon conjoint, mon fils, ma sœur, mes ami(e)s...), que ce soit mes collègues de bureau, des hommes politiques, des personnalités des réseaux sociaux, du showbiz ... peu m'importe le discours qu'elles ont, les pensées qu'elles véhiculent ou les actes qu'elles font.
Mais cela va au-delà : c'est également arrêter de me juger. Parce que oui, comme tout être humain qui se respecte, je me juge. Et c'est bien connu, nous sommes nos pires juges. Les mots que nous employons à notre égard sont parfois loin d'être tendres! Qui ne s'est jamais traité de nul(le), de c.n(ne) pour avoir dit telle parole ou fait telle chose.
Aujourd'hui, j'ai envie de changer et d'être bienveillante envers moi-même, pleine de douceur. En commençant par arrêter de me juger, mon comportement vis-à-vis des autres ne pourra qu'évoluer et être plus dans l'amour des autres. C'est bien connu :
L'amour est toujours la réponse.
Alors comment vais-je faire? Et bien c'est tout simple : je vais accueillir. Oui, tout simplement accueillir ce que les autres ont à dire, leurs opinions, leurs critiques envers d'autres personnes (ou envers moi mais comme j'essaie au maximum de ne plus prendre les choses personnellement, c'est plus facile), leurs croyances (et croyez-moi certaines ont la vie dure) voire leurs faits et gestes.
Cela paraît simple comme cela mais ça demande de la conscience à chaque instant. Le jugement est partout autour de nous et en tout. Cela passe par une écoute active de ce qui se dit, de ce qui est vécu mais sans réactions viscérales de rejet, juste avec une curiosité saine et une attitude de bienveillance envers nos interlocuteurs.
Je le pratique régulièrement dans mon milieu professionnel depuis assez longtemps. C'est somme toute assez facile dans ce milieu car cela ne me touche pas personnellement et j'arrive plus facilement à prendre du recul. Il arrive très régulièrement que des collègues critiquent une action ou une personne. Je les écoute mais ne me mêle pas de la conversation. Cela leur appartient et ne m'empêche pas de les apprécier. Mais je ne ressens plus forcément ce besoin d'exister à tout prix en critiquant les autres. Car oui, il faut bien se l'avouer : souvent, en bitchant, on se sent vivant(e), écouté(e) et reconnu(e) au sein d'un groupe : on satisfait pleinement notre petit égo😉.
L'exercice est plus ardu avec les êtres qui me sont le plus proche. C'est très rapide de porter un jugement sur un comportement de son conjoint, de son fils, de se demander pour quelles raisons il pense ainsi ou il agit de telle façon. Il ferait mieux de faire ci ou ça car oui, c'est bien connu "moi je sais ce qui est mieux pour les uns ou pour les autres". A nos propres jugements que l'on veut bienveillant parfois se confrontent les jugements de nos proches et le poids de la société civile. Quand je pense à cela, c'est la phrase de ma grand-mère qui me revient "mais dans le monde, on ne fait pas ça. Dans le monde, on fait ainsi....". Tu ferais mieux de faire ça sinon personne ne t'aimera".
Aujourd'hui, je me fiche royalement "du monde". Je vis ma vie pour moi et non pour les autres. Je n'ai qu'une vie et j'ignore le crédit dont je dispose donc j'ai pleinement envie d'être moi et d'accueillir des points de vue différents y compris émanant de personnes plus jeunes que moi.
Mon challenge principal réside dans ma faculté à accueillir ce que je vis chaque jour auprès de mes proches. Je sais que certains jours je serai dans une belle énergie d'amour et j'accueillerai tout avec sérénité et bienveillance. Je sais aussi que d'autres jours quand la fatigue m'aura gagnée, que mon fils aura poussé le bouchon un peu loin, que des gens toujours bien intentionnés qui viennent t'expliquer la vie se seront manifestés, ce sera plus dur mais je compte bien garder le cap car cet engagement est important pour moi.
Et si nous avons l'occasion de nous croiser, n'hésite pas à me le rappeler si jamais tu vois que je dévie de mon engagement. Je ne t'en voudrai certainement pas. Bien au contraire, je t'en serai infiniment reconnaissant(e) 💖 y compris toi, mon amour, qui me lis chaque semaine et es mon plus grand soutien.
Cet engagement me réjouit chaque jour. Je garde constamment mon petit bracelet en plastique offert par François Lemay lors de son bootcamp en mai 2024 sur lequel est écrit "c'est aussi ça la vie" et "cela aussi changera". Dès qu'un jugement me vient, je tire dessus pour revenir en conscience et calmer mon mental. Celui-ci a tendance à cavaler très facilement et il est bon de le rappeler régulièrement à la raison "tout doux Bêta, calme-toi". La méditation m'aide grandement à diminuer son activité.
Alors tu te demandes sans doute ce que va m'apporter d'être dans le non-jugement? Et bien une plus grande ouverture d'esprit, une façon de voir les choses différentes de la mienne et une prise de recul avec mes pensées. Mes pensées ne sont que des pensées créées à partir de mon passé, de mes expériences, de mes croyances. Je ne détiens malheureusement pas la vérité (et toi non plus 😉) et mes pensées ne sont pas la réalité surtout celles qui aiment ou n'aiment pas, celles qui donnent des étiquettes aux autres, les cataloguent, celles qui ont peur de tout et jugent par insécurité. Au final, toutes ces pensées ont la place que je leur donne et j'ai envie de réfléchir régulièrement à la place que j'ai envie de leur donner dans ma vie et ne plus en être esclave.
Et toi, es-tu prêt(e) à t'engager dans le non-jugement? Ou dans une diminution de tes jugements? Peut-être fais-tu déjà partie de ceux qui se sont engagés dans cette voie-là. N'hésite pas à me dire en commentaires ou en message privé, où tu en es? Si ce serait dur pour toi, et c'est ok. Ce n'est pas grave, rien n'est grave dans la vie parce que rappelons-nous que la terre a plus de 4,5 milliard d'années, et nous, combien de temps vivons-nous? Allez, on va dire en moyenne 80 ans... Et malgré cela, on se prend sans cesse au sérieux 😉.
D'ailleurs, aujourd'hui, je te parle de mon choix conscient d'être dans le non-jugement mais la prochaine fois, je te parle de mon autre engagement : la légèreté.
En attendant
ENJOY YOUR LIFE
Avec tout mon amour,
Nana
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