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Photo du rédacteurNadège Nicolas

Es-tu doux(ce) avec toi?

Chère lectrice, cher lecteur,

Aujourd'hui, à la faveur d'une discussion avec l'une de mes meilleures amies Giovana ce week-end, j'avais envie de te parler de douceur, de bienveillance non pas envers les autres mais envers nous-mêmes.

Sais-tu être doux(ce) avec toi? As-tu toujours de la compassion pour toi, pour ce que tu fais, les épreuves que tu traverses, ta façon de réagir à ce que la vie te propose?


T'arrive-t-il de te dire des choses désagréables à propos de ton comportement actuel ou passé, de te juger, de t'enfoncer avec des mots très sévères alors que tes émotions ou ton corps t'ont déjà fait souffrir? Des "tu es nul(le) mon(a) pauvre, tu ne sais vraiment rien faire!". "Mais pourquoi tu as fait ça, il n'y a vraiment que toi pour faire des choses pareilles!". "Tu es vraiment bête d'avoir dit ça à ce moment-là!".... Toutes ces petites phrases et leurs dérivés, qui ne les a pas utilisés un jour dans sa vie?

Mais sais-tu à quel point ces phrases te sont nuisibles? A quel point elles peuvent t'auto-saboter et diminuer ta confiance en toi? A quel point elles peuvent te rabaisser?

Nous sommes très durs envers nous-mêmes parce que nous avons besoin de reconnaissance, d'être aimés. Nous avons peur d'être rejetés, de décevoir les autres et sommes très régulièrement dans la performance. Cette performance nous amène à être extrêmement exigeants envers nous.

Si je t'en parle, c'est que j'ai eu tendance à être comme ça. Je voulais être aimée à tout prix et je cherchais cet amour à l'extérieur de moi. Je peux te garantir que j'étais loin d'être tendre avec moi. Les "tu es vraiment nulle ma pauvre fille" étaient monnaie courante dans mes pensées. Je me jugeais pour de nombreux actes ou de nombreuses paroles ce qui diminuait à chaque fois d'autant ma confiance (qui était déjà bien basse). Te reconnais-tu dans ce schéma?

Or, si nous ne sommes pas en capacité d'être doux(ce) avec nous-mêmes, comment l'être avec les autres? Si nous n'avons pas de bienveillance envers nos actions ou nos paroles, nous ne pourrons jamais l'être avec les autres personnes qui nous entourent d'où les nombreux jugements et critiques que nous émettons envers elles.


Rassure-toi : ce n'est pas une fatalité. Là encore, tu as déjà tout en toi pour évoluer. Il suffit juste de mettre un peu plus de conscience dans ta vie et celle-ci peut nettement s'améliorer.

Tu es la personne la plus importante au monde pour toi : n'oublie pas que tu vas finir ta vie avec toi. Aussi rien n'est plus essentiel que d'être bienveillant envers soi-même, de se parler gentiment, d'être compréhensif envers les actions que nous pouvons mener ou envers les paroles que nous pouvons prononcer. Mais toi seul(e) peut t'aider, pas ton conjoint, tes parent, tes enfants ou tes amis. Non seulement toi.

"Si tu cherches encore cette personne qui va changer ta vie, regarde toi dans le miroir"

Roman Price


Il m'arrivait tellement souvent de me dire que j'étais nulle dans tel ou tel domaine que j'en étais infiniment persuadée. J'ai souvent l'exemple de la créativité qui me vient à l'esprit car j'étais vraiment dure envers moi-même dans ce domaine. J'étais convaincue que jamais je ne pourrais faire quelque chose avec mes mains. Les "tu es vraiment nulle, ce n'est pas la peine d'essayer de faire quelque chose" fleurissaient régulièrement. Et puis, à la faveur d'un bilan de compétences qui m'a vraiment fait sortir de ma zone de confort (je vous en parlerai sans doute un jour 😉), je me suis rendue compte que c'était juste une croyance bien ancrée en moi et que moi seule pouvais la faire évoluer. Je me suis rendue compte que j'étais tout à fait capable de dessiner, de faire des mandalas, faire un bullet journal avec pléthores de décorations. J'ai réussi à être créative et les moments où je doutais, je ne me disais plus "tu es nulle, de toute façon tu ne vas pas y arriver...". Non, j'étais douce avec moi en me disant que j'étais douée moi aussi et que je pouvais y arriver comme les autres. Mais il a fallu que je combatte mes démons intérieurs et que je lutte contre mes croyances.

Déconstruire ses croyances, identifier et modifier ses schémas de fonctionnement est la clé pour avancer. Il a fallu que je me répète de nombreuses fois que je pouvais y arriver, que j'avais suffisamment de ressources en moi pour me lancer. Même si la lutte contre ses pensées initiales est dure, elle en vaut vraiment la peine car tu ressens une formidable fierté à la fin et tu éprouves une certaine liberté : en l'espèce, une liberté d'entreprendre encore plus de choses.



Je sais que tu vas me dire que ce n'est pas facile d'être doux avec soi, de s'autoriser à accepter ce que nous avons exprimé ou fait, que tu veux absolument être performant(e) et que, dans les moments où tu n'y arrives pas, tu te juges très durement. J'ai bien conscience que ce n'est pas facile mais c'est le début d'une nouvelle vie pour toi.

Voici quelques petites astuces pour y arriver :

  • Si, à chaque fois que tu identifies les pensées dans lesquelles tu te parles mal ou moyennement bien, tu les transformes en quelque chose de positif, progressivement, ta vie va changer et ta perception de la vie aussi. Tu verras qu'en étant plus conciliante avec toi, tu le seras aussi beaucoup plus avec les autres.

  • Tu peux également te parler comme si tu étais ton (ta) meilleur(e) ami(e). Nous avons toujours tendance à être beaucoup plus compréhensif avec nos ami(e)s, à être à leur écoute, à les rassurer. En revanche, dès qu'il s'agit de nous, nous sommes intransigeants. Alors, parle-toi comme si tu étais ton ami(e), avec douceur et bienveillance.

  • Je te donne aussi une petite astuce que j'utilise régulièrement pour modérer mes appréciations sur mes agissements. C'est "je fais toujours de mon mieux quoi qu'il arrive, avec les outils en ma possession, mon niveau de conscience et d'intelligence du moment". En clair, peut-être que si j'étais plus éveillée, j'aurais pu réagir différemment mais ce n'est pas le cas donc j'ai fait du mieux que j'ai pu en l'état actuel de mes connaissances et de ma conscience. Cela m'aide énormément notamment si, par exemple, un sentiment de culpabilité surgit avec son lot de remarques internes. En ayant conscience que de toute façon, je ne pouvais pas faire mieux au moment où cela s'est produit, j'évite une surenchère de petits noms désagréables à mon encontre et je me sens beaucoup mieux depuis quelques temps 😀.


Si tu fais partie des personnes qui ont réussi à être plus doux(ce) avec elles, n'hésite pas à me dire en commentaires les techniques que tu as utilisées.

Et n'oublie pas : quoiqu'il arrive


ENJOY YOUR LIFE




POUR ALLER PLUS LOIN :

Vidéo :

Comment arrêter d'être trop dur avec soi de Mylène Muller : https://www.youtube.com/watch?v=Meucx7j-pTA


Livre :

  • "Votre meilleur ami, c'est vous" de Claire Mizzi et du Dr Céline Tran

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