Chère lectrice, cher lecteur,
N'ayant plus de voyages en solo à te raconter (pour le moment😉), j'ai décidé de t'emmener dans ma quête de pleine conscience, dirais-je même de pleine conscience intégrative que j'ai découverte avec les enseignements de François Lemay. J'en ai parlé, j'en parle et j'en parlerai souvent car il m'apporte beaucoup. Grâce à lui, j'ai découvert une autre manière de voir la vie et appris à prendre les choses différemment. Je t'en parlerai au fur et à mesure de mes posts.
Aujourd'hui, j'ai choisi de te parler de reconnaissance et d'amour, deux besoins qui peuvent t'amener à faire des choses qui ne te correspondent pas, qui ne te conviennent pas mais que tu fais car ce besoin est très fortement ancré en toi : être aimé (e), apprécié(e), reconnu(e) par les autres. Un besoin que tu cherches désespérément à l'extérieur de toi, auprès des personnes qui t'entourent quitte à ignorer tes propres besoins. Tu le cherches auprès de ton conjoint, tes parents, tes enfants, tes collègues de travail, tes amis... (Lise Bourbeau, auteure mondialement reconnue, parle également de "faux maîtres" dans son livre "Écoute ton corps"). Est-ce que cela te parle?
Fais-tu partie de ces personnes prêtes à satisfaire en priorité les besoins des autres au détriment des leurs? Ce peut être aller au restaurant avec des amis plutôt que de te reposer, accepter d'aider à déménager ton collègue un dimanche matin de bonne heure alors que tu es fatigué(e) et que tu ne rêves que d'une chose : faire la grasse matinée, ou bien prendre le dernier dossier que ton patron veut te confier alors que tu es déjà full et que tu ne sais plus où donner de la tête...
Beaucoup de personnes ne savent pas dire non par peur de déplaire, de se mettre des gens à dos, de ne plus être aussi appréciées qu'avant et disent oui alors qu'ils n'ont qu'une envie c'est dire non.
J'ai été cette personne. Je le suis encore par moment, rassure-toi. Ça ne disparait pas comme ça par magie. Mais j'ai désormais suffisamment de conscience pour m'en rendre compte, le noter et l'analyser sans jugement de valeur pour trouver la meilleure réponse à apporter, celle qui me permettra de garder ma vitalité.
Je l'ai été plutôt dans ma sphère familiale, amoureuse. Au boulot, je n'ai aucune difficulté à dire non et n'en ai jamais eu. J'ai plutôt un franc parler et je dis ce que je pense. En revanche, dire non à ma famille, mon amoureux ou à mon fils n'est pas aisé : j'ai peur de décevoir ou qu'ils prennent mal les choses voire qu'ils ne m'aiment plus! Et oui disons-le : c'est la peur de ne pas être aimé(e) qui nous fait agir ainsi. Mais est-ce que dire "amen" à tout à son détriment est une bonne chose? Parce qu'au final, à un moment donné, nous en voulons à ces personnes. Nous leur en voulons de ne pas voir que nous sommes fatigués, que nous en avons marre de faire telle ou telle chose, que nous aimerions qu'ils devinent notre propre besoin. Seulement voilà, les habitudes que nous leur donnons deviennent acquises et les demandes peuvent s'amplifier au fur et à mesure. Et nous, nous disons oui à tout, régulièrement si ce n'est tout le temps. Sauf qu'au bout d'un certain temps, si nous avons suffisamment de conscience, nous ne voulons plus. C'est à ce moment-là que nous devons reprendre la responsabilité de notre vie et choisir ce que nous voulons. Personne n'a à choisir pour nous, ni nos enfants, ni nos parents, ni notre conjoint(e). Au final, nous sommes les seul(e)s à savoir ce qui est bon pour nous.
Je suis persuadée que si, toi aussi, tu commences à t'écouter un peu, tu sauras ce qui est bon pour toi. Si tu écoutes cette petite voix qui te dit "je suis fatiguée", "oh non pas encore aujourd'hui", "je n'en peux plus", "je n'ai pas envie de faire ça aujourd'hui", prends le temps de l'écouter.
En fait, trop souvent, on recherche l'amour à l'extérieur de nous, auprès de nos partenaires, de nos parents, de nos amis mais c'est à l'intérieur de nous qu'il faut le rechercher. J'ai enfin compris cela : l'amour est en moi et moi seule peut le faire émerger. J'ai pendant longtemps cherché l'amour auprès de mes partenaires tout en leur demandant toujours plus parce que moi-même je ne m'aimais pas. Cette méthode n'a pas marché pour moi. Il y a toujours la solution de voler de partenaires en partenaires pour épuiser leur source d'amour mais je ne pense pas que ce soit la solution (en tout cas, si tu travailles pour élever ta conscience). Tu peux par ailleurs tomber sur des gens qui profiteront pleinement de ce besoin d'amour et te feront grandement souffrir.
Je suis sûre que tu vas me demander "mais alors, comment fait-on pour s'aimer?". C'est une très bonne question! Cela prend du temps et se fait pas à pas, tranquillement (polé polé pour mes amis québécois). Tu ne vas pas t’idolâtrer en un jour (quoique certaines personnes y arrivent très bien😃). Tout d'abord, il est important de retrouver la confiance en soi, l'estime de soi si tu n'en as pas trop. Et ça passe par sortir un peu de ta zone de confort. Alors, bien sûr, je ne te demande pas d'aller gravir l'Everest comme Inoxtag😃. Non, mais ça peut être des choses toutes simples comme aller au cinéma toute seule, te mettre à un sport que tu ne connais pas, t'inscrire dans une salle de gym, faire des speed-friendling... peu importe. L'important est de faire des choses qui te mettront en joie et dont tu seras fière. La méditation aide énormément aussi sur ce point (un point de plus pour la méditation😃). Elle t'aide à tourner ton regard vers l'intérieur de toi et identifier tes souffrances.
Ensuite, l'idéal est d'apprendre à dire non, apprendre à se choisir et à se faire passer en priorité. J'ai bien conscience que ce n'est pas facile. Tu peux penser que c'est égoïste mais il peut y aller de ta santé parfois. Et oui, ton corps peut te lâcher et tu seras alors contraint(e) et forcé(e) de te prioriser et de prendre soin de toi. C'est arrivé à certaines connaissances : à force de vouloir faire plaisir à tout le monde, de dire oui à toutes les propositions tant personnelles que professionnelles, elles ont craqué et ont fait un burn-out. Si j'écris ce post, c'est aussi pour essayer de prévenir ce genre de choses et faire émerger ce schéma si tu l'as.
En revanche, l'idée n'est pas d'envoyer bouler toutes les personnes qui te demanderont quelque chose désormais hein! Soyons bien d'accord 😃. Mais c'est de se demander comment tu te sens quand telle ou telle personne te demande quelque chose. Est-ce que l'idée de contribuer à sa demande te met en énergie ou te draine de l'énergie? Si c'est la première réponse, alors vas-y fonce et fais-toi plaisir. En revanche, si tu sens que la demande te draine de l'énergie et que tu dis oui parce que tu te sens obligée de le faire, que tu as juste envie de faire plaisir pour ne pas décevoir ou déplaire, pose-toi cinq minutes et réfléchis-y vraiment avant de dire oui en gardant bien en tête ton besoin, pas celui de la personne qui t'a demandé un coup de main ou qui veut absolument quelque chose de toi. Non je parle de TON besoin. Quel est-il?
Si tu sens que tu ne devrais pas le faire, tu n'es pas obligé de le faire. Tu as le droit de dire non. Il suffit juste de faire passer gentiment le message auprès de la personne. La communication non-violente peut t'aider sur ce point.
Ceci dit, les gens sont peut-être tellement habitués à ce que tu leur dises oui que ton premier non peut les surprendre et les amener à te demander des justifications, te faire des reproches. Rappelle-toi : tu es responsable de ta vie et eux de la leur. Si, au final, la personne le prend mal, te fait des reproches, boude, c'est son problème. C'est à elle de gérer ses émotions. Dans ces situations, il est important de se rappeler de ne jamais prendre les choses personnellement.
Aujourd'hui, quand je suis face à une situation où une personne réagit ainsi, je me dis toujours qu'elle fait du mieux qu'elle peut, avec les outils qu'elle a, son niveau de conscience et son niveau d'intelligence du moment. Cette phrase reste régulièrement dans un coin de ma tête et me permet d'avoir de la compassion face à la réaction de certaines personnes. Je comprends qu'elle est en souffrance car elle a sans doute des schémas de fonctionnement qui ne l'aident pas, des souffrances en elle non guéries et cela m'aide beaucoup à comprendre cette personne (mais ce n'est pas pour ça que je change d'avis😉).
Je me souviendrai toujours de mon grand-père qui n'a pas apprécié que je refuse de faire ce qu'il m'avait demandé (aller rendre visite à une dame qu'il connaissait depuis des décennies mais que je ne connaissais absolument pas). Il m'a menacé de ne pas venir à mon mariage si je n'y allais pas. Même si mon grand-père est l'une des personnes que j'aimais le plus au monde, j'ai quand même refusé car cela ne me tentait pas du tout et drainait mon énergie. Je lui ai dit qu'il ferait comme il voulait pour mon mariage. Finalement, il est venu même si je n'ai pas été voir cette dame. Mais, s'il n'était pas venu, ça aurait été son choix. On fait tous des choix dans la vie, c'est notre plus grand pouvoir le pouvoir de choisir et je pense désormais sincèrement qu'il est important de faire des choix et surtout de se choisir car "nous sommes les plus grands miracles du monde et nous méritons ce qu'il y a de meilleur dans la vie" 😃 dixit François Lemay. J'approuve totalement. Je mérite le meilleur et tu mérites le meilleur aussi😃.
"Si tu cherches encore cette personne qui changera ta vie, regarde-toi dans le miroir".
Roman PRICE
Alors, profite de ta vie au maximum. Fais les choix qui te conviennent et aime-toi profondément, sincèrement car quoiqu'il arrive, c'est avec toi que tu vas finir le reste de ta vie.
ENJOY YOUR LIFE
Avec tout mon amour
Nana
Ce post a été écrit avec mon état de conscience actuel. Bien évidemment, cet état de conscience est susceptible d'évoluer et je ne manquerai pas, dans ce cas-là, d'ajuster mes propos dans un autre post.
POUR ALLER PLUS LOIN :
LIVRES :
Ecoute ton corps de Lise Bourbeau
Les mots sont des fenêtres (ou bien ce sont des murs) de Marshall Rosenberg (Communication non-violente)
PODCAST :
Percevoir autrement de François Lemay
La vie suffit de Chloé Bloom
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